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Retrouvez l'ensemble de nos publications et articles. Des outils,
les nouvelles tendances en terme de management, nos retours d'expériences.
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Mis en ligne le 22 Juin 2018 par Frédéric BRETTON
Le 21 mai dernier se tenait la journée mondiale de la diversité. L'occasion de faire le point sur le management intergénérationnel en entreprise. Qui sont les salariés des générations X, Y et Z ? Quelles valeurs les motivent ? Comment les superviser et les faire collaborer efficacement ?
Sans être nés un PC dans les mains, les actifs de la génération X ont toutefois été témoins de la transition digitale : émergence d'internet, des premiers téléphones portables des jeux vidéos. Ils sont donc à l'aise avec les outils informatiques. Approchant la cinquantaine, ils sont dans la vie active depuis plus de 20 ans... et pour encore 10 ans au moins.
A l'échelle mondiale, les Gen X occupent 51%* des postes à responsabilité (directeur, chef de service ou manager). Ils encadrent la génération Y et prennent peu à peu la relève des Baby-Boomers (nés pendant les 30 Glorieuses). Côté formation, ils apprécient les méthodes d'apprentissage en présentiel (ateliers, séminaires) et le coaching personnalisé par des mentors extérieurs (source : Global Leadership Forecast 2018). Les X ont vécu la crise économique (chocs pétroliers des années 70) et la mutation d'une société industrielle vers une société de services. Beaucoup préfèrent un emploi stable (même moins épanouissant) au chômage. Ils sont passés par plusieurs entreprises, ont mené des restructurations voire des plans de licenciements. Si leur carrière est importante car valorisante socialement, elle est aussi stressante. C'est pourquoi la vie personnelle a une importance capitale pour la génération X. A la maison, ces jeunes quinquagénaires sont souvent parents de millennials (génération Y).
Selon l'INSEE, 16 millions de Français appartiennent à la génération Y (ou ''Why'', comme ''pourquoi'' en anglais). Soit un 1/3 de la population active actuellement et la moitié en 2020. A titre indicatif, ces millennials sont 80 millions aux États-Unis et 364 millions en Chine. Ils sont nés avec internet et les compagnies aériennes low coast. Nomades, ces ex-étudiants Erasmus sont souvent globe-trotters. Ils travaillent pour réussir leur vie et non dans la vie. C'est d'ailleurs ce qui les différencie des Baby-Boomers (avec l'aisance technologique). Individualiste et hédoniste, la génération Y privilégie le plaisir à la performance. Les relations amicales au rapport de force hiérarchique. L'épanouissement personnel à la réussite collective. A 30 ans à peine, ils ont déjà connu 5 à 10 entreprises différentes, entre stages, petits boulots et reconversions professionnelles. Les Gen Y savent qu'ils exerceront plusieurs métiers au cours de leur vie, comme employé ou à leur compte. Le sacro-saint CDI n'est pas une priorité pour eux. La liberté et la qualité de vie priment, c'est pourquoi ils se lancent souvent en freelance. Crowdfunding, coworking, couchsurfing, covoiturage : ils pratiquent l'économie du partage et coopèrent en réseau grâce aux outils digitaux. Soucieux de la protection des données personnelles, ils mettent l'innovation et leur créativité au service de valeurs sociales et/ou environnementales.
Ils font leurs études en alternance ou décrochent leur premier stage en entreprise : la génération Z fait son entrée sur le marché du travail. Les yeux rivés sur leur smartphone, ces nouveaux digital natives ont a peine connu le CD et le modem 56K. Cette génération silencieuse échange surtout en ligne et par écrit (réseaux sociaux, SMS). Emojis, hashtags, gifs et autres filtres Instagram : c'est à grand renfort d'images qu'ils commentent leurs selfies et retranscrivent la communication non verbale. Leur priorité : faire fortune comme Youtuber rester en contact avec leur tribu ON et OFF line. Habitués à l'instantanéité des réseaux sociaux, ils réclament une reconnaissance immédiate de leurs actions. Multi-tâches, ces slashers peinent à rester concentrés et délaissent la télé au profit de la VOD. Un doute, une question ? Google a la réponse. Soucieux de leur e-réputation, ils peaufinent leur marque personnelle et n’hésitent pas à mobiliser leur communauté en cas de besoin. Pour la Gen Z, pas de réunions inutiles et 0 papier : ils travaillent en mode collaboratif sur des documents partagés, par messagerie virtuelle (ex : Slack) ou visioconférence. La limite entre travail et vie privée est floue. Ils se connectent n'importe où et à toute heure depuis leur smpartphone ou tablette tactile. Pour les plus jeunes (nés post 11-septembre), le métier qu'ils exerceront demain n'existe sûrement pas encore.
Futurs retraités, les Baby-Boomers se distinguent des génération X, Y et Z par leur rapport (pas toujours facile) aux nouvelles technologies. Ils ont connu le plein-emploi et ont souvent fait carrière dans la même entreprise. Pour eux, hiérarchie = compétence plutôt qu'autorité.
Vous êtes cadre en entreprise et vous avez une équipe intergénérationnelle à superviser ?
Le tableau ci-dessous récapitule le type de management le plus adapté à chaque génération de collaborateurs.
Le management intergénérationnel, cela s'apprend. Atelier de sensibilisation, formations intra-inter entreprise ou séances de coaching : l'équipe de Coachs et Sens Consulting vous accompagne.
Objectif : faire de la complémentarité des générations X, Y et Z une force pour votre structure.
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Sources :
** Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication
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